Estrosi ou le goût des sponsors. Les Radicaux de Gauche des Landes tirent la sonnette d’alarme.

Monsieur Estrosi a gardé le goût des sponsors  de ses anciennes passions liées au sport motocycliste ; les autres payent pour qu’il roule ! A présent – Ministère oblige – il ne roule plus, il vole. Mais toujours avec l’argent des autres.  Il vole pour aller d’un pot à l’Elysée - regroupant les plus anciens et fidèles soutiens de notre président – jusqu’à  l’Unesco où il se rend afin de défendre l'inscription du récif corallien de Nouvelle-Calédonie au patrimoine mondial.

Mais « vole » t’il peut être aussi en affrétant un jet privé – au coup de 138 000.00 euros – afin de palier à son manque d’organisation, à son envie de boire un coup de champagne avec son ami président ? Copie-t-il l’ancien Maire de Nice, Jacques Médecin qui termina sa vie à Punta Del Este, en Uruguay, afin d’échapper à la justice Française  et dont il fut l’Adjoint au sport ?  Copie-t-il tout simplement l’exemple suprême de notre président, dont les sponsors, à défaut d’être directement issus des ressources de notre travail, sont le fruit de ses amitiés industrielles ?

Monsieur Estrosi se défend en arguant d’un « calendrier très contraint » et que « Bien évidemment, si on m'avait soumis ce devis, je ne l'aurais pas accepté …». Relisons les interventions à l’Assemblée nationale de nos deux députées PRG d’outre-mer afin de nous rendre compte si les populations qui les ont élues sont suffisamment à l’abris du besoin pour que leur secrétariat de tutelle se permette des dépenses inconsidérées, seulement effectuées à cause d’un « calendrier très contraint » ; demandons donc à Annick Girardin si 138 000.00 euros ne sont qu’une goute d’eau alors qu’elle se bat en ce moment, à l’Assemblée et dans sa circonscription, pour que le tissus associatif de Saint-Pierre-et-Miquelon bénéficie encore du contrat emploi-jeune.

Il est des gouvernements qui, de droite ou de gauche, ont au moins le respect des peuples dont ils tentent d’assurer le bonheur et l’harmonie ; il en est d’autres qui se sentent tellement à l’aise dans leurs fonctions que seuls comptent les acquis d’une élection et les postes de prestige.
 
C’en est trop : les élections municipales sont dans moins d’un mois ; donnons un coup de frein aux listes de celles et ceux qui soutiennent ce gouvernement, incapable même de mettre en place les réformes qu’il avait promis il y a de cela presque un an et qui se complait, aujourd’hui, dans les effets d’annonces, dans la vulgarité téléréalitesque, et qui dilapide l’argent public au profit des plus forts.