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Fédération des Landes du Parti Radical de Gauche

Dax, la démocratie confisquée

23 Octobre 2006 , Rédigé par Yazmin Menanteau - Ligue des Droits de l'Homme de Dax Publié dans #Les Communiqués

Le jeudi 20 octobre, trois jours du référendum citoyen en France et à Dax.

Une votation citoyenne nationale, organisée par plus de 50 organisations françaises, associations, syndicats et partis politiques, Jeunes Radicaux de Gauche et Parti Radical de Gauche, dont la Ligue des droits de l'Homme.

Aujourd'hui à Dax, nous avons connu la plus grande atteinte à la liberté d'expression.

J. Forté, Maire de Dax a envoyé sa police municipale, en renfort musclé, pour faire disparaître le bureau de vote citoyen, tenu par la section de la Ligue des droits de l'Homme de Dax.

Les policiers ont jeté par terre les drapeaux et banderoles de la Ligue, lancé par terre la petite table de l'urne...etc, etc...Et si l'urne n'a pas été confisquée, c'est simplement, parce que les militants de la Ligue ont opposé résistance, quitte à se faire arrêter par les courageux policiers… sous les ordres du Maire !

Néanmoins, nous sommes restés sur place. En permanence surveillés par le policiers. Nous avons continué notre action, avec le soutien des passants, dont plus d'une quarantaine,   ont voté...devant les forces policières de Forté.

L'attitude du Maire Dax à notre égard relève de la pure atteinte à la liberté d'expression.

Nous avions fait savoir notre action par tous les moyens existant.

Nous avons commencé la votation citoyenne lundi 16 octobre, comme partout en France.

Le Maire de Dax a envoyé sa police, intrépide et menaçante, trois jours après, par simple despotisme.

Nous sommes une organisation Humanitaire et Pacifique, qui observe et dénonce toute atteinte à l'intégrité de l'être humain, en tant qu'individu et en tant que citoyen.

Le Maire de Dax nous a montré, que des hommes comme lui, n'ont que faire de la Liberté et encore moins de la Démocratie.

Malgré les menaces policières de Jacques Forté, nous continuons notre référendum citoyen. Samedi 21, sous les oliviers de la place de la Cathédrale, rue Saint Vincent, de 10 à 12 h 30 et Dimanche 22 octobre, jour du dépouillement, où pour clôturer cette action, nous allons nous déplacer vers le marché

Nous ne pouvons pas laisser, une seule personne, disposer de la liberté que chaque citoyen a en République.

Venez nous soutenir demain et après demain, pour montrer notre attachement profond à la démocratie, car il ne faut pas attendre de la perdre, pour la défendre.

 

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