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MONDIAL DE FOOTBALL : C'EST PARTI !
La 18e édition de la Coupe du monde a débuté vendredi 9 juin en Allemagne. Le Brésil est le grand favori pour brandir une sixième fois le trophée à l’issue de la finale, le 9 juillet à Berlin.
Qui privera le Brésil d’un sixième titre mondial après les succès auriverde en 1958, 1962, 1970, 1994 et 2002 ? C’est la question qui agite tous les passionnés de foot, alors que la Coupe du monde a débuté hier avec le match d’ouverture entre l’Allemagne, pays organisateur, et le Costa Rica, à Munich. Rarement un pays n’aura semblé en telle position de force à l’entame de la compétition. Le Brésil s’appuie en particulier sur un secteur offensif sans équivalent avec entre autres Ronaldinho, Kaka, Adriano ou Rivaldo.
Parmi les 31 autres équipes qualifiées, aucune ne possède la valeur intrinsèque de la « Seleção ». Cependant, quelques outsiders se dégagent à commencer par l’Argentine. Doubles Champions du monde, en 1978 et 1986, les « Albicelestes » ont complètement raté leur tournoi 2002, en Corée du Sud et au Japon (élimination au premier tour). Quatre ans plus tard, ils s’appuient sur une formation très complète, qui pourrait être bonifiée par le talent exceptionnel de l’attaquant du FC Barcelone Lionel Messi, présenté comme le successeur de Diego Maradona.
Les Anglais et les Italiens peuvent également aller loin dans la compétition. Les premiers s’appuient sur un milieu de terrain impressionnant composé de Franck Lampard, Steven Gerrard, David Beckham et Joe Cole. Grosse incertitude toutefois : l’état de santé de l’attaquant Wayne Rooney, victime d’une fracture d’un pied le 29 avril et qui ne pourra pas jouer dans le meilleur des cas avant les huitièmes de finale. Les Italiens alignent également des joueurs de très haut niveau dans toutes leurs lignes, mais leur préparation a été sérieusement perturbée par le scandale qui frappe actuellement le football italien et notamment la Juventus Turin, grande pourvoyeuse d’internationaux.
Organisatrice de la compétition, titrée en 1954, 1974 et 1990, finaliste en 2002, l’Allemagne n’est bien entendu pas à négliger. Mais elle alignera une équipe sans véritable vedette, hormis le milieu Michael Ballack et une défense très inexpérimentée (22 ans de moyenne d’âge). A l’inverse, l’équipe de France apparaît vieillissante, à l’instar de son maître à jouer Zinedine Zidane. Mais un groupe de premier tour relativement aisé (Suisse, Corée du Sud, Togo) et la classe de quelques éléments, comme Thierry Henry, permettront peut-être aux supporteurs tricolores de revivre des émotions connues lors du sacre mondial à domicile en 1998 ou du titre européen en 2000 mais disparues depuis (élimination au premier tour au Mondial 2002, en quart de finale lors de l’Euro 2004).
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