Des raisons d'espérer

L’année 2006 se termine. A l’approche des vœux, le moment est venu de faire le bilan de l’action gouvernementale. Il est surprenant de constater que le président de l’UMP découvre la France qui souffre, tout comme hier, Raffarin s’adressait à la France d’en bas. Le premier a appartenu au gouvernement du second. Sarkozy est donc comptable de la politique en cours depuis bientôt cinq ans. Il a pris toute sa part au train de mesures qui n’a fait que creuser les inégalités économiques et sociales.

Oui, les travailleurs sont de plus en plus pauvres quand l’Etat se prive de recettes fiscales qui permettraient de créer des outils facilitant l’accès des citoyens modestes au logement, à la santé et aux loisirs. Oui, les chômeurs sont de plus en plus désespérés quand on leur promet des jours meilleurs alors que la croissance et l’emploi sont insuffisamment stimulés. Oui, les familles sont de plus en plus endettées quand le pouvoir d’achat s’évanouit avec l’usine du coin délocalisée.

La droite a construit cette France en rupture avec les valeurs qui ont fondé la République. Visiblement, elle ne compte pas s’arrêter là. Le ministre de l’intérieur a déclaré vouloir en finir avec l’hypocrisie tout en annonçant une année fiscale blanche pour 2008. Mais les adultes ne croient plus au père Noël et nous connaissons par avance les conséquences du contenu de la hotte UMP. Son programme pour l’élection présidentielle propose toujours la même chose : une politique libérale qui se résume à moins de service public, plus de précarité, une santé à deux vitesses, des dérives sécuritaires, l’affaiblissement de l’école publique…

Heureusement, l’année 2007 approche. Des échéances électorales capitales nous attendent. Nous avons des raisons d’espérer que soit mis un terme à cette entreprise de démolition du tissu économique et social de notre pays. Nous le sentons bien. La gauche doit saisir sa chance pour apporter à nos concitoyens un modèle social qui réaffirme les principes d’égalité des chances, d’intégration et de solidarité.

Dans cette perspective, nous avons fait le choix du rassemblement, celui qui nous permettra de porter la gauche au pouvoir et, ainsi, de redonner l’espoir à tous ceux qui se sentent exclus du partage des richesses. Mais pour que ce vœu se réalise l’année prochaine, les radicaux doivent se mettre en ordre de marche dès maintenant. Depuis quelques semaines, nous avons commencé notre travail de mobilisation en participant aux différentes réunions initiées par notre partenaire socialiste et la candidate. Ce travail collectif va être poursuivi et approfondi dans les mois qui viennent. Parallèlement, nous allons mettre en place notre propre dispositif afin que la campagne soit l’occasion d’ancrer un peu plus le radicalisme dans le cœur des Français. Car, ne l’oublions pas, notre société a plus que jamais besoin des valeurs de laïcité et d’humanisme.

Je vous souhaite une bonne année. Que le bonheur et la réussite touchent chacun d’entre vous !